Vous vous êtes déjà déplacé dans un centre auto, un garage ou encore dans une concession mais savez-vous d’où proviennent les pièces détachées qui y sont proposées ? Voici un aperçu des pièces détachées automobiles que l’on trouve sur le marché.
1) La pièce d’origine constructeur (OEM)
a) Neuve
Lorsque vous allez en concession, la SAV provient directement d’un équipementier fabricant missionné par le constructeur, comme Renault ». La fabrication respecte un cahier des charges strict imposé et contrôlé par le constructeur. Cette pièce détachée est vendue sous la marque du constructeur à tarif élevé du fait des contraintes de fabrication, du faible volume, du stockage et du respect des exigences du constructeur. Voir ici l’un des magasin pièce auto qui propose un bon service.
+ La garantie constructeur.
+ La longévité.
+ Le service du concessionnaire.
– Le prix.
b) Reconditionnée ou rénovée
Ce sont des pièces d’origine d’occasion qui ont été recyclées. Elle repasse par un circuit de remise en état, par exemple un moteur d’occasion va être démonté et certains éléments seront remplacés par du neuf. Ce principe est couramment utilisé, c’est de l’échange standard.
+ Le prix est plus bas qu’une pièce neuve d’origine
+ La garantie constructeur
+ Le service du concessionnaire
– Une pièce remise en état a tout de même un risque de s’endommager plus rapidement.
2) La pièce adaptable
a) Neuve
Ces pièces dites de « seconde source » sont identiques à l’origine. Ce sont tous les équipementiers fabricants de pièces détachées automobiles qui distribuent directement ces pièces (ex : VALEO, BOCH, CEVAM, DASILVA, HELLA, ELSTOCK,…). Pour certains fournisseurs d’entrée de gamme, les pièces détachées fabriquées ne sont pas soumises aux mêmes exigences. Il existe des différences qui sont plus ou moins identifiables comme les matériaux utilisés ou une durée de vie amoindrie. Il est important de préciser que les pièces détachées de carrosserie des équipementiers non certifiées par les constructeurs français sont interdites à la commercialisation en France pour des voitures de marque française.
+ Le prix.
+ La disponibilité (tous les sites Internet revendant des pièces détachées neuves).
– Les mauvaises surprises : un ajustement du positionnement de la pièce approximatif, une qualité inférieure, une faible longévité.
b) La pièce reconditionnée ou rénovée
C’est le même principe que vu précédemment (1.b) à l’exception que ce sont les équipementiers qui réalisent la revalorisation à la place des constructeurs. Cela reste toujours de l’échange standard.
+ Le prix est plus bas qu’une pièce détachée d’origine neuve et reconditionnée.
– Une pièce remise en état a tout de même un risque de s’endommager à nouveau.
3) La pièce de réemploi (ou d’occasion)
Cette dernière est facilement identifiable puisqu’elle provient de la filière du recyclage automobile, c’est-à-dire que ce sont les démolisseurs automobiles qui récupèrent les véhicules en fin de vie ou accidentés, sur lesquels des pièces en bon état de fonctionnement et non impactées par un éventuel sinistre y sont prélevées. Elles sont vérifiées et testées puis disponibles à la vente en Centre VHU (Centre pour Véhicules Hors d’Usage – dénomination officielle des « casses automobiles »). Les pièces issues de cette filière sont celles que vous pouvez acheter sur notre site.
+ Ce sont pour la plupart des pièces d’origine, elles ont donc les mêmes avantages (garantie et longévité).
+ Le prix est nettement inférieur à la pièce d’origine et adaptable, c’est de loin la pièce la moins chère.
– Les disponibilités sont directement liées au parc automobile français. Il peut arriver que certaines pièces soient en pénurie.
Nous avons réalisé une mise en situation pour l’achat d’un démarreur de Peugeot 207 1.4 HDI 70ch de 2009. Nous nous sommes rendus en concession où l’on nous a donné un tarif en pièce d’origine ainsi qu’en échange standard.
Ce blog vous donnera plus d’information.